des plantes poussent sur des pièces de monnaie

Pour beaucoup le 1er critère d’achat d’un vêtement, c’est le prix.

“J’en profite, c’est pas cher” où “j’en ai pas besoin, mais à ce prix pourquoi se priver « , sans même se demander quel est le vrai rapport qualité/prix du produit… Ou s’ils en ont (vraiment) besoin. Ne parlons pas des soldes…

Mais derrière cela s’ajoute un autre décalage : le prix que l’on paye ne représente pas ce qu’il va vous coûter.

Entretien spécifique (pour ne pas l’abîmer), remplacement si la qualité est vraiment médiocre, on peut alors se poser la question du coût environnemental.

Ne vous méprenez pas, je ne cherche pas à vous faire culpabiliser lorsque vous achetez un vêtement à un prix très bas, où vous forcer à acheter plus cher, mais je cherche à vous faire comprendre quels sont les coûts réels en termes écologiques et sociétaux.

Et croyez moi, vous n’en serez que gagnant !

Un prix bas…Mais à quel prix ?

Romain Rousseau dans son article sur l’évolution du secteur de la mode et du luxe en évoquant le modèle de fast fashion, dit : « […] si cela coûte peu au consommateur qui ne pense qu’à court terme, achat par achat, il y a malgré tout un prix à payer. »

Impact environnemental, perception du consommateur, coûts de remplacement, d’inspection, risque managérial… La liste est longue !

Le coût humain

On commence doucement à prendre conscience de ce coût avec la catastrophe du Rana Plaza, survenue en 2013. Pour rappel, une usine de confection textile s’est effondrée au Bangladesh a fait plus d’un millier de morts ensevelis sous les décombres. Sans compter les blessés.

Le coût environnemental

On produit 400 % de nouveaux vêtements de plus qu’il y a 20 ans, soit d’autant plus de ressources qui doivent être démultipliées.

Produire plus de coton, augmenter le rendement des champs(engrais, pesticides), plus grosse consommation d’eau… La planète est encore une fois la soufre douleur de nos envies.

Le coût sanitaire

Qui dit produit low-cost, dit autres soucis : ils sont inadaptés et insuffisants pour en faire un usage correct : chaussures qui donnent mal aux pieds, semelles qui donnent mal au dos ; tissu de chemise bas de gamme qui provoque des irritations sur la peau, etc.

Attention tous vêtements achetés à 10 euros ne sont pas bons à jeter !

Mais, un produit de qualité sera porté plus longtemps.

D’abord, parce qu’il s’use moins vite, mais aussi parce qu’on le trouve plus confortable/beau que nos autres tee-shirts et enfin, parce que du fait d’un prix plus élevé, on en possède moins.

CONCLUSION : je vous invite à vous questionner sur votre comportement d’acheteur et à trouver le bon compromis entre qualité, quantité et respect de ce qui nous entoure.


1 commentaire

Labels textiles : comment s'y retrouver ? • Poppies, Goat & Rabbit · 8 juillet 2021 à 10 h 57 min

[…] le dit beaucoup sur ce blog, il faut apprendre à changer nos comportements. OK, mais, comment ? Tout simplement en choisissant du tissu bio, du tissu éco-responsable et en […]

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